Endométriose, syndrome prémenstruel et alimentation…. vu par la micronutrition !

Bonjour,

Comme vous le savez, l’alimentation et les cycles féminins font partie de mes passions. J’accompagne donc particulièrement les femmes présentant des troubles liés à leurs cycles menstruels, dont l’endométriose et le syndrome prémenstruel (SPM). Mardi dernier, j’ai pu participer à une soirée d’information du réseau Endofrance, pour expliquer les liens entre l’alimentation et l’endométriose. Cela m’a poussé à réaliser une vidéo, pour expliquer au plus grand nombre mon approche de cette pathologie, par le biais de la micronutrition.

L’endométriose et le SPM trouvent leur source dans un déséquilibre oestro-progestatif, c’est à dire que le fonctionnement des hormones sexuelles de la femme n’est pas optimal: il y a trop d’œstrogènes par rapport à la progestérone. Une des conséquences de ce déséquilibre, c’est l’augmentation du volume des règles, leur douleur, l’irritabilité, la fatigue et autres désagréments précédents les règles. L’autre cause principale de l’endométriose, c’est l’inflammation. Si le corps a besoin d’inflammation pour se défendre des attaques et des pathogènes, il est aussi primordial que cette inflammation puisse s’arrêter, pour permettre la réparation des tissus. Or il s’installe toute une cascades d’évènements, de cercles vicieux, qui entretiennent et aggravent les symptômes.

Dans l’endométriose, il survient en plus une migration des cellules endométriales lors des menstruations: une partie des cellules de l’endomètre (paroi interne de l’utérus), remonte le long de l’utérus, et se loge dans les abords de l’utérus (sur le rectum, la vessie, l’intestin….). Ces tissus créent des adhérences, car ils vont continuer de subir les actions des hormones sexuelles: les cellules vont saigner à chaque fin de cycle. Or là, il n’y a pas d’évacuation possible !

Notre alimentation et notre environnement influencent grandement notre organisme, notamment nos équilibres hormonaux et immuno-inflammatoire. Si cela peut rapidement devenir des cercles vicieux, il est aussi totalement possible de stopper et même d’inverser ce processus ! Le chemin peut être long, mais le corps cherche toujours à se réparer, et si vous lui apportez les bons nutriments, il saura vous remercier ;)

Comment améliorer votre vie quotidienne ? Tout d’abord en remettant des oméga 3 (“anti-inflammatoires”) dans votre assiette: petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, anchois), huile de colza, lin, cameline, et en baissant l’apport en oméga 6 (charcuterie, produits laitiers) qui sont pro-inflammatoires. Broyez régulièrement des graines de lin (bio ;)) pour en consommer 1CS par jour, cela vous apportera d’excellents phyto-oestrogènes. Mangez des crucifères, radis noir, cresson, régulièrement. Consommez sans modération du curcuma, cannelle, gingembre, romarin, thé vert…. ils sont riches en anti-oxydants et ont fait leur preuve dans la lutte contre l’endométriose. Soyez très vigilante sur les perturbateurs endocriniens. Mangez chaque jour des fruits et légumes variés, frais, bio de préférence, crus et cuits pour optimiser au mieux vos apports en micronutriments: il faut de la couleur dans vos assiettes !!

L’accompagnement en micronutrition vous permet d’avoir des recommandations claires, ultra personnalisées, selon vos besoin (micro)nutritionnels, vos goûts, habitudes et capacité digestives. De plus, nous nous aidons d’analyses biologiques spécifiques et de compléments alimentaires adaptés pour améliorer votre santé.

Pour en savoir plus et si vous souhaitez partager ces informations autour de vous, voici le lien de ma vidéo sur le sujet:

https://youtu.be/z_b4QISZ7AM

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, j’espère que ce texte vous aura apporté un regard différent sur vos souffrances et l’envie de les aborder via la micronutrition.

Marine

Précédent
Précédent

Savez-vous si vous ovulez?!

Suivant
Suivant

Le petit déjeuner, un repas (presque) comme les autres!